Suis-je victime de violence conjugale ?
Violence physique
- Mon partenaire me pousse, pince, frappe, retient physiquement
- Mon partenaire me menace de me blesser, de me tuer, de me faire mal
- Mon partenaire menace de faire du mal à mon animal de compagnie
- Mon partenaire frappe ou détruit des objets lorsqu’il est en colère
Violence psychologique et verbale
- Mon partenaire me fait me sentir « folle », remet en question mes perceptions, dit que les problèmes sont « dans ma tête »
- Mon partenaire me ridiculise, m’insulte, m’humilie en privé ou devant mon entourage
- Mon partenaire me menace de se suicider si je le quitte
Violence économique
- Mon partenaire me vole ou contrôle mon argent
- Mon partenaire utilise l’argent pour me contrôler
Violence relationnelle
- Mon partenaire fait une crise de jalousie quand je vois d’autres personnes
- Mon partenaire m’empêche de passer du temps avec des amis ou avec la famille
Violence par le contrôle et surveillance
- Mon partenaire me dit comment m’habiller, quoi porter, où aller
- Mon partenaire lit mes messages privés
- Mon partenaire me demande de lui dire constamment où je suis et avec qui je suis
- Mon partenaire me harcèle, me suit partout, me téléphone constamment
Violence sexuelle
- Mon partenaire me menace de me laisser, de me tromper ou de se faire du mal si je n’accepte pas de coucher avec lui
- Mon partenaire me fait pression pour que je couche avec lui
- Mon partenaire me pousse à participer à des actes sexuels non désirés
- Mon partenaire partage des images intimes de moi ou menace de le faire
Cette liste montre certains exemples de comportements violents, mais il y a d’autres formes de violences qui pourraient se présenter dans les relations intimes.
Impacts de violence
Les statistiques
Des études suggèrent qu’environ 1 femme sur 3 vivra de la violence conjugale au cours de sa vie. Les statistiques sur la violence conjugale sont souvent sous-estimées. Parfois, elles excluent les violences vécues par les adolescent·es. Des études réalisées spécifiquement auprès d’adolescent·es indiquent souvent des taux élevés (par exemple, plus de 30%) de violence dans le couple. Les violences sexuelles sont également communes dès l’enfance et l’adolescence.
Les impacts sur la personne
La violence conjugale peut avoir un impact sur la santé physique et psychologique de la victime. Elle peut également avoir un impact sur son parcours scolaire. Les conséquences de la violence conjugale incluent :
Blessures physiques, maladies
Anxiété, dépression
Émotions négatives comme tritesse, découragement, peur, honte
Difficulté à se concentrer, difficultés scolaires
Grossesse non désirée, maladie transmissible sexuellement
Perte d’amitiés et de réseau social
Difficultés économiques, itinérance
Les jeunes ne sont jamais trop jeunes pour être formé.e.s sur la violence conjugale
Les études suggèrent que la violence dans le couple est déjà présente dans la vie des jeunes dès l’adolescence. Une proportion importante des étudiant.e.s de niveaux cégeps et universités vivent ou ont déjà vécu ou commis de la violence conjugale. Il est essentiel de sensibiliser la population à la violence dans le couple dès un jeune âge. La formation offerte par le Chaînon vise non seulement à aider les victimes et victimes potentielles à reconnaitre la violence conjugale, mais aussi à amener les agresseurs à réfléchir sur leurs comportements problématiques. S’adresser aux jeunes est essentiel pour prévenir de futures situations de violence conjugale.
La violence ne s’arrête pas à la séparation.
Ton ex te recontacte sans cesse, te menace, te harcèle sur les réseaux sociaux ? Il te dénigre dans ton dos, menace ton nouveau copain, fait des crises de jalousie ? Il essaie de te convaincre de retourner en couple avec lui, même si tu lui as dit que c’était fini ?
C’est de la violence conjugale.
Une obligation légale pour les cégeps et les universités
Depuis 2017, la Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur oblige les cégeps et les universités à prévoir des activités de formation obligatoires pour les étudiant.e.s afin de contrer les violences à caractère sexuel.
La formation offerte par Le Chaînon peut servir à remplir cette obligation légale.
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